La Signalisation Lumineuse Tricolore (SLT) : un métier d’experts

Depuis l’avènement des véhicules motorisés, dans les villes et les communes, les feux tricolores installés aux intersections, sont les garants de notre sécurité lorsque nous franchissons l’intersection.

Vert, orange, rouge,  ils font partie de notre patrimoine, tant on les côtoie à longueur de nos déplacements.

Produits français à la pointe de la technologie, les feux tricolores régulent, mais dans l’état actuel de la technologie, rien de meilleur que les feux tricolores pour « organiser » les flux de véhicules et  « partager » la  voirie entre automobiles, cycles et piétons.

 

Avantage :

La sécurisation des intersections routières  par des feux tricolores offre la sécurité à tous les usagers puisque l’équipement est supporté par les collectivités locales.

Celles-ci ont en effet, par le biais de l’argent public, réalisé des investissements de qualité, à l’attention de tous les citoyens.

La régulation du trafic, traitée en « onde verte » c’est-à-dire par des flux réguliers à vitesse constante,  permet une diminution des arrêts intempestifs des véhicules. Ainsi  l’impact direct se matérialise par moins de pollution.  

 

Notre métier :

Constructeur de  signaux lumineux  et de contrôleurs; cette profession est connue,  des  services techniques des collectivités locales et aussi des  acteurs directement ou indirectement liés à notre métier (bureaux d’études, maîtres d’ouvrages,  maîtres d’œuvre….)

Nous souhaitons ici  vous inciter à porter un autre regard sur les feux tricolores qui ne sont pas que de simples points lumineux. Ils font partie d’un système de sécurité complexe, soumis à certification, avec une règlementation stricte tant dans leur construction que dans leur  mise en œuvre.

 

Le système :

Un système dédié à la sécurisation d’un carrefour se compose :

De signaux lumineux(de plusieurs configurations)

D’un contrôleur

Comme un carrefour  est unique (nom de rue, configuration des rues ou avenues, variation des flux de véhicules, mode de détection, objectifs de l’exploitant …..) l’installation et son système  sont donc uniques.

Comme tout système unique, une étude particulière est nécessaire  à chaque carrefour. Pour réaliser cette étude  d’ingénierie, des compétences sont nécessaires faisant  appel à des ressources humaines qui ne sont pas  délocalisables.

 

Les signaux :

En  France, nous avons une diversité de signaux, avec des designs différents. Comme tous objets, les designs sont déposés à l’INPI par les constructeurs.

Pour procéder à la fabrication d’un signal, il faut  d’abord le concevoir. La conception d’un signal requiert des niveaux de compétences diverses  car plusieurs technologies sont déployées (mécanique, plasturgie,  fonderie, électricité,  électronique, ……).

Le développement d’un signal induit des coûts importants car pour répondre au besoin du marché, le fabricant doit se doter de la ligne complète, permettant d’équiper le carrefour dans son intégralité.

 

Le contrôleur :

A l’abri de son armoire, il se fait discret. Et pourtant il est le cœur du système. Il doit être capable de résister dans le temps (longévité) et à tous les temps (intempéries) car il devra  fonctionner 24h /24 - 365 j /an, dans un environnement  défavorable (poussière, humidité, pollution, chaleur, froid ……).  Pour cela, sa conception doit être rigoureuse. Dans certains cas, le contrôleur doit pouvoir  communiquer avec des postes centraux  (PCRT) selon  un dialogue normalisé.

 

Le logiciel :

Pour gérer les flux,  un logiciel dédié est nécessaire d’autant plus que les modes de déplacements ont évolué (tramway, bus à haut niveau de service). C’est pourquoi le constructeur doit être l’éditeur de son propre logiciel, dans la phase initiale de conception et dans les phases d’évolution, ceci afin de  répondre aux exigences  permanentes des donneurs d’ordre et bureaux d’études qui imaginent en permanence de nouvelles stratégies de régulation. Ces postes de développeur, à forte valeur technique, demandent une expertise et un dialogue avec les équipes terrain.

Le logiciel reste la propriété intellectuelle du constructeur, il ne peut donc pas être copié ou dupliqué sans son autorisation. En outre, ce logiciel permet à des tiers  de facturer  des prestations de programmations. Dans ce cas,  il est donc légitime que le constructeur demande l’acquisition du logiciel par le tiers qui a l’intention d’en faire commerce.

Les constructeurs français des systèmes dédiés à la Signalisation Lumineuse Tricolore (SLT) ont développé un savoir-faire unique reconnu à l’international et d’un métier d’experts, garant de la sécurité routière et acteurs du « Made in France » contribuant à la compétitivité du pays, avec des emplois qualifiés non délocalisables.